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Les
premières traces archéologiques de la vie à Noueilles remontent
à l'Antiquité. Deux morceaux d'une inscription romaine ont en
effet été trouvés dans un champ, du côté des Grèzes, à un
kilomètre environ au nord-est du village actuel
(Source : DRAC, Direction des Antiquités Historiques de Midi-Pyrénées)
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Du
Moyen-Âge à la Renaissance |
Pour
la période du Moyen-Age, aucun vestige archéologique ne permet de
se faire une idée précise de la vie sur le territoire de la
commune. Les seules traces sont dans les archives où, vers 960, est
attesté le nom de "Noüellanes".
Peu
de documents, également, sur la période de la Renaissance. On sait
seulement que la communauté villageoise comptait trente-six
"feux" (foyers) en 1536. Quarante années auparavant, une
transaction entre deux propriétaires donnait lieu à un document
notarié daté du 31 janvier 1496 et mentionnant, dans les termes de
l'échange "une
métairie avec son terrain et prés, vignes, bois et dépendances,
sise au lieu de Noueïlhes, endroit dit "à la Place".
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Des guerres de Religion à la veille de la Révolution |
Les
Guerres de Religion n'ont sans doute pas épargné le village. S'il
n'en reste pas de document écrit, une tradition orale vivace perpétue
le souvenir d'une église incendiée et de cloches sauvées in
extremis de la destruction en étant enterrées, sur les coteaux de
la Hyse. Ces cloches, qui n'ont jamais été retrouvées,
sonneraient certaines nuits pour prévenir des dangers....
Sous
le règne des Bourbons, le village est administré par deux Consuls
et semble changer assez fréquemment de Seigneurs. En 1707, par
exemple, les "MM Ledain,
qui en sont Seigneurs, sont au service du Roi, l'un capitaine de
vaisseaux, l'autre capitaine de dragons." Lorsque survient
la Révolution, ce sont les Polastron La Hillère qui en sont
seigneurs. Ils émigreront très rapidement.
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Au
temps de la Révolution |
C'est à partir
de la période de la Révolution que l'on commence à avoir des
renseignements très précis et détaillés, les registres de délibérations
du Conseil Municipal étant conservés depuis 1790 (pour
les registres d'Etat
Civil, les plus anciens sont de l'année 1707). Le premier
maire de la commune est Jean-François Boyer.
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pour découvrir l'Etat-Civil de
1794
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A
la création des cantons, Noueilles fera d'abord partie de celui de
Montesquieu-sur-le-Canal (Montesquieu-Lauragais) et n'obtiendra que
bien plus tard, après de multiples démarches, d'être rattachée
à celui de Montgiscard.
Un
habitant de Noueilles, Nicolas Lombiac, jouera un rôle important
auprès de Bonaparte pendant la campagne d'Italie.
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Le XIXème siècle, période des grands travaux |
Aucun événement
d'importance ne semble avoir troublé la vie du village durant le
XIXème siècle. A noter toutefois, le 4 juin 1822, l'écroulement
(prévisible !) de l'église (alors située au
"rond-point" de la croix, devant le château) et la décision,
prise en Conseil Municipal le 10 mai 1826, de la reconstruire entièrement
à son emplacement actuel. Quinze ans plus tard, le clocher s'écroule...
Il sera reconstruit sous sa forme actuelle en 1852.
Quant
à l'actuel bâtiment Ecole-Mairie, il date de 1885.
pour
découvrir Noueilles à l'aube du XXème siècle
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De la Première
Guerre Mondiale à nos jours |
Comme la plupart des
villages alentour, Noueilles paiera un lourd tribut au premier
conflit mondial. Onze noms sont inscrits sur le Monument aux Morts
du village pour la guerre de 1914–1918. La Seconde Guerre Mondiale
laissera aussi sa marque sur le monument : deux Noueillois n'en
reviendront pas. |
pour accéder aux
informations sur le Monument aux Morts |
L'entre-deux guerres sera marquée
par une arrivée en nombre de familles italiennes dont plusieurs s'établiront
définitivement au village et y feront souche.
Dans le courant du XXème siècle,
le village s'est modernisé peu à peu : eau courante, électricité,
téléphone, nouveaux outils agricoles... ont peu à peu changé les
habitudes de vie des villageois.
Depuis
une quinzaine d'années, avec l'accueil de nouveaux habitants dont
les lieux de travail sont en ville, la commune a perdu son caractère
essentiellement agricole. Elle a aussi fait l'apprentissage de l'intercommunalité
en adhérant au SIVOM de Montgiscard d'abord, au Sicoval ensuite, et
en assurant l'avenir de son école au sein d'un RPI (Regroupement Pédagogique
Intercommunal) avec les communes voisines d'Issus et de Pouze.
Dernières en date
des étapes d'une évolution inéluctable, mais soigneusement mesurée
et concertée : la création d'un petit lotissement menée de
concert avec la mise en place d'un assainissement collectif. Et la
construction d'une nouvelle école, inaugurée le 3 mars 2001.
Histoire
à suivre.....
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